Canalisation sans surprise

Il ne suffit pas que l'eau arrive sur l'évier pour être certain que l'installation générale vous donnera toute satisfaction


Si les matériaux de synthèse et les raccord rapides simplifient les travaux de plomberie, les règles restent les mêmes pour que le débit et l'écoulement soient bons.

L'alimentation

Pour fonctionner correctement, l'installation doit fournir 3 bars à la sortie du compteur et posséder une canalisation au diamètre adapté à la robinetterie. pour vérifier la pression, adressez vous auprès des agents du service des eaux.

Si la pression est trop faible, un suppresseur peut être ajouté, mais il s'agit d'un appareil couteux et assez bruyant. Il ne résout pas le problème du débit, et est théoriquement interdit en immeuble collectif. Il est donc conseillé de s'en remettre au service des eaux

Si la pression est trop forte : l'eau circulant à grande vitesse dans les canalisations provoque une usure prématurée des robinets et crée des "coups de bélier" à leur fermeture. Une pression de 5 bars justifie la pose d'un réducteur de pression qui la régularise. Un débit correct est fonction du diamètre et de la canalisation, un calcul qu'il vaut mieux confier au plombier



L'évacuation :

En habitat individuel, les canalisations PVC remplacent avantageusement les systèmes en cuivres ou en fonte. Entre les appareils sanitaires et le tout à l'égout (ou fosse septique) il est existe obligatoirement deux types de canalisations : l'une pour les eaux vannes (WC) et l'autre pour les eaux usées (lavabo, baignoire) l'usage courant est de poser des chute de 100 mm de diamètre pour les deux. Chaque chutes doit remonter jusqu'à la toiture et être équipée d'un chapeau de ventilation. Lorsqu'un tel dispositif s'avère trop compliqué, on couronne la canalisation de chute avec un aérateur à membrane qui empêche la propagation des odeurs. Un mécanisme à installer dans les combles ou à défaut plus haut que l'appareil sanitaire le plus élevé, par exemple au dessus du réservoir du WC